Chapitre 4 Espaces excédentaires et déficitaires

4.1 Cinquante ans de mobilités : une géographie de l’attractivité reconfigurée

Au cours des cinquante dernières années, la géographie des territoires qui attirent et de ceux que l’on quitte a été profondément renouvelée. Des espaces qui perdaient de la population sont devenus attractifs, comme les zones rétro-littorales de l’Ouest et les zones peu denses du Sud-Ouest, aujourd’hui en pleine expansion. Au contraire, certains territoires qui étaient attractifs perdent désormais plus d’habitants qu’ils n’en gagnent au jeu des mobilités résidentielles : l’Île-de-France et la Côte d’Azur en sont des exemples caractéristiques.

Mais il y a aussi des constantes : une grande partie du Nord-Est connaît un déficit migratoire depuis plusieurs décennies et l’évolution de la population n’y est souvent soutenue que par le dynamisme démographique naturel. Ce chapitre dresse la géographie des mobilités résidentielles d’aujourd’hui en les inscrivant dans cinquante ans d’évolutions passées, mais aussi les mettant en perspective avec l’autre ressort de la croissance démographique : le solde naturel. Une approche « grand angle » qui a pour vertu de rappeler que les trajectoires des territoires ne sont pas immuables, ni uniquement tributaires de leur attractivité.

4.1.1 Périurbanisation et littoralisation : quand les mobilités résidentielles construisent le contraste Nord-Est / Sud-Ouest

Mais. Mais. Ca bouge !

ce genre de choses quoi.

ou ça (avec de l’imagination…)